Plus de huit chefs d’entreprise sur dix craignent de ne pas subvenir aux besoins de leur famille s’ils sont amenés à devoir brutalement arrêter de travailler, d’après un récent sondage.

Les chefs d’entreprise s’estiment peu protégés face aux accidents de la vie. D’après un sondage dévoilé le 14 juin 2023 et réalisé par l’institut OpinionWay auprès de 232 professionnels libéraux et entrepreneurs n’employant aucun collaborateur, et 301 dirigeants d’entreprises de 1 à 49 salariés pour le compte de l’assureur Swiss Life, 69% des premiers et 75% des seconds se sentent vulnérables en cas d’événements graves.

Plus précisément, 81% des dirigeants et 60% des indépendants craignent de ne pas pouvoir régler les frais généraux de leur entreprise s’ils doivent s’arrêter de travailler à la suite d’un accident ou d’une maladie. Pire : toujours en cas d’arrêt de travail, respectivement 84% et 70% des sondés redoutent de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de leur famille.

La survie de leur entreprise en jeu

Plus de la moitié des dirigeants (52%) et des indépendants (54%) jugent que leurs finances ne leur permettraient pas de supporter un arrêt de travail prolongé (prescrit, par exemple, dans le cadre d’une longue maladie), voire une invalidité (inaptitude définitive à travailler à la suite d’un accident ou d’une maladie). Les dirigeants d’entreprise sont 41% à penser que leur société ne survivrait pas s’ils tombaient malade, 43% s’ils devaient brutalement s’arrêter de travailler et 51% s’ils venaient à décéder.

Ces inquiétudes viennent du fait que les chefs d’entreprise se sentent peu couverts. C’est particulièrement vrai pour les indépendants qui ne bénéficient pas de la protection sociale des salariés, comme c’est le cas pour les dirigeants d’entreprise qui possèdent généralement ce statut. Les professions libérales (médecins, avocats, notaires, experts-comptables…) et les entrepreneurs individuels sont 44% à estimer ne pas être assurés contre le décès, 54% contre la maladie et 56% contre une incapacité temporaire ou une invalidité permanente.

Une méconnaissance des garanties de prévoyance

Ce sentiment de ne pas être couverts vis-à-vis des aléas de la vie vient en partie de la méconnaissance des couvertures facultatives de prévoyance. Près de la moitié des dirigeants d’entreprise (47%) et des indépendants (48%) reconnaissent ne pas s’être informés sur les garanties qu’offraient de tels contrats.

Source : https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2008305/CP_Swiss-Life_sondage-OpinionWay_VD.pdf